Veda Reynolds, notre présidente fondatrice, écrivait en guise d’édito de la toute première Lettre : "J’ai répondu oui à la présidence de L’AmiRéSol car je pense que c’est une bonne idée ! ". Et elle n’avait pas souhaité parler d’un sujet particulier dans son édito -juste une présentation de son parcours-, mais elle avait d’entrée lancé des réflexions, à développer par les adhérents de L’AmiRéSoL...
Si un professeur monte régulièrement sur une scène, il peut faire passer un message plus vivant à l’élève car il est dans le réel.
Depuis vingt ans environ, l’enseignement du violon a beaucoup évolué en tenant compte du fonctionnement corporel en général. Le violoniste n’est plus uniquement " des doigts qui bougent ".
Il ne faut pas confondre précision rythmique et vie rythmique.
L’élève n’est plus un vaisseau à remplir d’informations. Bien sûr, il faut l’orienter, parfois même travailler en imitation -comme les gitans- mais le plus important n’est-il pas de l’éveiller et de développer son talent personnel ? Apprendre techniquement à raisonner, développer leur sens esthétique, leur imagination, pour en fin de compte, sortir de la page !
Le phénomène de résonance me parait être un élément fondamental du son, sans pour autant dénaturer celui-ci.
L’élève peut-il choisir le type de professeur qui lui correspond le mieux à un moment précis de son évolution ? Changer de professeur ...cela peut amener certains problèmes diplomatiques . A Blumington, il arrive que des professeurs " s’échangent " les élèves sur une période déterminée, cela fait partie de leur apprentissage. Peut-être serait-ce une perspective d’avenir ?
Certaines idées ont mené à des dossiers dans le bulletin de l’association. Depuis, d’autres adhérents ont traduit leurs questions, leur bonheur, leur inquiétude, ou leur énervement pour ouvrir La Lettre de L’AmiRéSoL, pour à nouveau échanger.
Nous reprenons ici les éditos les plus marquants.